Photographe, montagnard, ou les deux, on voudra bien me désigner comme on l’entend. De mon côté, je dirais, sans vouloir être prétentieux, « admirateur de la Terre ». On m’accordera que le terme employé peut sembler ronflant mais c’est comme ça que je me décris le mieux.

Mon aventure sur Terre a débuté le siècle dernier, aux temps où le tout électronique actuel n’était qu’embryon. Par contre, étant né entre mer et montagne, j’ai pu profiter d’un cadre naturel exceptionnel. Au fur et à mesure que j’ai grandi et évolué, j’ai été de plus en plus attiré par les grands espaces, le besoin d’appréhender et « ressentir » l’essence même du monde (naturel cela s’entend) dans lequel nous vivons. Ainsi, je ne peux supporter les villes et les espaces trop urbanisés et ai tout fait pour me rapprocher des montagnes, de leurs sommets et de leurs espaces de vie loin des formalités citadines.

On a vu l’aspect « Montagne » de mon parcours. Mais photographe, pourquoi ?

Tout simplement, j’ai toujours ressenti le besoin de garder et montrer ce que j’ai vu et et qui m’a ému lors de chacune de mes randonnées. De fil en aiguille, l’envie de « rendre honneur » à ces paysages m’a poussé à creuser l’aspect photographique. C’est donc tout naturellement que j’en suis venu à chercher les conditions et les ambiances qui les rendent les plus beaux possibles.

Du coup, si vous me cherchez en montagne, il faudra éviter de trop dormir et ainsi arpenter les sentiers tôt le matin ou tard le soir.

Qui a dit que j’étais décalé ?